6 Avril 2018
Je me présente, Stéphane 34 ans. Papa d'un fils de 5 ans et d'une fille Inès de 2 mois et demi maintenant. Je tiens à apporter mon témoignage envers la méthode Kolaimni, car je fais partie des gens qui sont réticents à toute croyance. La gynécologue qui s'est occupée de ma femme pendant sa grossesse, a décelée chez ma fille une CIV au niveau des deux ventricules du cœur. En gros elle avait un trou entre les deux ventricules. Cette gynécologue nous a dirigés vers un spécialiste, le seul de la région Nouvelle Aquitaine, situé à Bordeaux. Il a pratiqué une échographie sur ma femme et nous a assuré qu'il ne voyait rien du tout. La gynécologue de ma femme restait dubitative à ce diagnostic car pour elle il y avait bien une CIV. Et elle nous a conseillée de faire cette écho de contrôle à tout prix dès l'accouchement. Ma femme a accouché par césarienne le 16 janvier 2018. La petite était anormalement bleue foncé et un sifflement se faisait sentir lors de ses cris. L'équipe de la chirurgie s'est occupé d'Inès, rien n'était alarmant pour eux et elle était en excellente santé. Effectivement sur tous les examens qu'ils lui ont fait dès sa sortie, elle réagissait très bien. Le lendemain de sa naissance, un pédiatre est venu nous voir et il nous a assuré qu'Inès était en excellente santé.
Deux jours ont passés et une deuxième pédiatre est venue la voir. Même diagnostic. Pas de CIV au contrôle d'auscultation. Mais ma femme a insisté sur l'écho de contrôle qu'on voulait absolument. Il s'est avéré que lors de ce contrôle, notre fille avait bien un trou entre les deux ventricules de l'ordre de 7 millimètres. Ça correspond à 3 centimètres sur le cœur d'un adulte. Son état de santé se dégradait à une allure folle. Perte d'appétit, donc perte de poids. Faiblesse respiratoire, foie qui grossissait. Nous étions perdus et démunis face à cette réalité. Notre fille allait subir une opération à cœur ouvert. A 2 mois. C'est là qu'intervient ma marraine Pénélope, sœur de Marie-Hélène ainsi que Marie-Hélène elle-même avec l'aide d'un ami à elles. Ma marraine me dit, la veille de l'opération, "écoute mon grand. Tu sais que suis une pratiquante de la méthode Kolaimni. Je t'en ai déjà parlé. Est-ce que tu m'autorises à travailler sur ta fille pour l'aider à être plus forte et à passer cette épreuve en étant soutenue". Je lui ai répondu que je n'étais pas croyant mais que tout ce qui pouvait aider ma fille était le bienvenu. Et c'est là qu'elle m'a dit qu’en même temps sa sœur Marie-Helene et Pierre, un ami kolaimniste allaient l'aider aussi à travailler sur Inès. Bizarrement ma femme et moi nous sommes sentis plus légers d'un coup. C'était vraiment bizarre pour nous car nous étions vraiment au bord du gouffre la veille. Inès n'a pas arrêté d'avoir le sourire. Elle était sereine aussi. On se sentait enveloppés de quelque chose. Comme une bulle qui ne pouvait pas éclater. Une bulle chaude et confortable. Nous avons vu notre fille 2 heures après sa sortie d'opération. On s'est dit qu'on allait avoir du mal à voir notre fille branchée de partout. Et bien non. Pareil, nous avions senti cette même bulle qui nous habitait à chaque fois qu'on se sentait un peu stressé ou morose. L'anesthésiste est venu nous rendre compte de l'opération. Elle nous a dit que l'opération s'était très bien passée et même beaucoup mieux que ce qu'ils pensaient. Avec la grosseur du trou qu'elle avait, en général ils ont toujours des complications lors de l'opération surtout sur les phases d'arrêt et de relancement du cœur. Elle nous a dit qu'elle avait été surprise de voir comment elle était avant l'endormissement. Elle n'avait jamais vu un bébé aussi joyeux pendant la phase de préparation. J'ai rendu compte à ma marraine de l'opération et j'en ai profité pour la remercier d'avoir travaillée sur Inès. Comme je lui ai dit " je ne sais pas si c'est ta méthode qui fonctionnait mais il y a eu quelque chose quand même parce que même le staff opératoire n’a jamais vu une opération se passer aussi zen que celle-là ". Il existe forcément des forces qui nous sont inconnues, mais celles qui se sont posées au-dessus de la table d'opération de ma fille le 12 mars ont été très bénéfiques pour elle. "Du jamais vu". C'est que les infirmières qui se sont occupées d'Inès ont dit. Elle s’est rétablie à une vitesse folle. Dès le lendemain de l'opération ils lui ont retirés les 5 drains qu'ils lui avaient posés. Alors que normalement ce n'est qu’au bout de 4 jours. Et le deuxième jour après l'opération ils ont pu retirer le tube d'aide respiratoire car elle respirait d'elle-même, toute seule. Et l'infirmière nous a dit qu'en général c'est pareil, ils retirent le tube au bout de 4 à 5 jours. Elle était réveillée au 2 -ème jour également alors que ça arrive à 4 ou 5 jours aussi. Ils nous ont dit qu'elle évoluait très vite, c'était extrêmement rare. Et qu'en plus elle ne souffrait pas, ce qui est encore plus rare. Donc on s'attendait aux 15 jours de réanimation annoncés. Or, au bout de 4 jours, on nous annonce qu'Inès est prête à passer en soins intensifs mais que, par soucis de places ils la gardent en réanimation, 4 jours sur 15 c'était inespéré. Donc on en vient à 15 jours de soins intensifs annoncés pour la suite.
Et bien non. On nous annonce à nouveau que vu la rapidité de sa convalescence, les soins intensifs ne sont plus nécessaires au bout du 10 -ème jour après l'opération. Alors que nous devrions en être à 30 jours au minimum, comme cela nous avait été annoncé avant opération. Le 11 ème jour après l'opération on appelle l'hôpital pour prendre des nouvelles de notre fille. On nous prévient alors qu’Inès allait être transférée à l'hôpital le plus proche de chez nous car, comme c’était une hospitalisation normale, elle n’avait pas besoin être aussi loin de nous. Et nous retrouvons notre fille toujours aussi joyeuse et souriante en nous voyant. L'équipe soignante nous reçoit et nous dit qu'Inès est là au moins pour 4 jours, le temps d'être sûrs que tout va bien. Le lendemain, donc le 12ème jour après l'opération, ma femme m'appelle pour me dire que je peux venir à l'hôpital, elle rentre avec Inès. Ils ont vu qu'elle allait très bien et qu'elle prenait ses biberons sans l’aide de la sonde. Notre fille a eu une convalescence totale de 12 jours sur 45 prévus. Elle se porte extrêmement bien aujourd'hui à presque 1 mois de l'opération. Alors qu'elle devrait encore être hospitalisée à ce jour. Je peux donc affirmer avec une très grande conviction que la méthode Kolaimni est une méthode très efficace. Sans elle, ma fille ne serait peut-être pas là aujourd'hui, ou serait toujours en hospitalisation. Je suis athée et pourtant je suis convaincu que quelque chose s'est relié à ma fille pour l'aider à surmonter toutes ces épreuves et nous a aidé aussi par la même occasion.
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